Sainte Marguerite de Hongrie († 1270)

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Illustration: toile de Molnár József

Fille du roi Béla IV de Hongrie et d’une princesse byzantine, elle entra d’abord au monastère de Veszprem puis chez les Dominicaines près de Budapest. Elle y prit le voile à l’âge de 19 ans et se distingua bientôt par l’intensité de sa vie spirituelle. Elle vivait le plus pauvrement possible et donnait aux pauvres tout l’argent que lui donnait son frère, le roi Étienne V. A l’intérieur du monastère, elle cherchait les tâches les plus rudes et les plus humbles. Éprise d’ascèse, elle affligeait son corps de toutes les façons, non par fidélité à la règle dominicaine qui n’en demandait pas tant, mais de sa propre initiative. Pour mieux s’associer à la Passion du Christ, elle se flagellait souvent, portait à même la peau des cordes qui lui provoquaient des plaies. En retour, elle fut couronnée de dons mystiques assez étonnants.

Elle a été canonisée par Pie XII le 19 novembre 1943.
Près de Bude en Hongrie, l’an 1270, sainte Marguerite, vierge, fille du roi Béla IV, elle fut vouée à Dieu par ses parents pour la libération de la patrie du pouvoir des Tartares et donnée enfant aux moniales de l’Ordre des Prêcheurs. Elle fit profession à douze ans et se livra si complètement au Seigneur qu’elle s’appliqua sans hésitation à ressembler au Christ crucifié.

Martyrologe romain